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De meilleures conditions aux Casques bleus pour une meilleure protection des civils

Le Secrétaire général des Nations Unies,Antonio Guterres, a rencontré, ce 26 octobre 2017, en milieu d’après-midi, tout le personnel en uniforme, policiers et militaires, de la MINUSCA au camp de la Mission à M’poko, à proximité de l'aéroport de Bangui.

Antonio Guterres a salué « la mémoire  de tous les casques bleus tombés en mission » en soulignant « le lourd sacrifice consenti » au quotidien par les forces de maintien de la paix. Puis il a fait un plaidoyer en faveur de « ce pays, la Centrafrique,  qui n’a jamais connu la stabilité et dont les souffrances et la pauvreté trouvent leur origine dans la succession de coups d’états  et de conflits qui ont jalonné son histoire. »  « Ce pays compte sur vous pour le protéger », a-t-il insisté.

Afin que l’œuvre de protection des civils s’opère  dans les meilleures conditions possibles, le Secrétaire général des Nations Unies a redit la demande qu’il a appuyée au conseil de sécurité d’un bataillon additionnel pour la  MINUSCA.  Puis il a dit : « Je m’attellerai  à ce que vous travailliez dans de meilleures conditions (…) Je compte sur votre capacité  à respecter  les droits de ceux que vous êtes venus protéger (…) sur votre engagement, votre courage et votre dévouement. » Antonio Guterres a enfin dit aux militaires et policiers sa fierté d’être à leur tête.

Outre le commandant de la Force, le Général Balla Keita, le Secrétaire général était accompagné de son Représentant spécial en Centrafrique, Parfait Onanga-Anyanga, qui  s’est dit très honoré que le Secrétaire général ait choisi la Centrafrique pour participer aux commémorations de la journée des Nations Unies.

 Puis le chef de la MINUSCA a dit sa satisfaction eu égard au travail accompli par les différents contingents militaires et les policiers de la Mission : « Je salue le sacrifice consenti par le personnel en uniforme pour le retour à la paix en Centrafrique », avant de rappeler la « tolérance zéro » de l’organisation par rapport aux actes d’abus sexuels qui ont quelquefois entaché  « le formidable  travail  réalisé  au quotidien par les soldats et les policiers sur le terrain. »

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