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Sensibilisation des conducteurs de moto-taxi à Bossangoa : Paix, protection civile et lutte contre la désinformation

À Bossangoa, le 8 ocobre  2024, la MINUSCA a sensibilisé 35 conducteurs de moto-taxi sur la protection civile, la paix et la désinformation. Les participants ont appris les piliers de la paix, les grands axes du mandat de la Mission, ainsi que la manière de trianguler les informations pour lutter contre la désinformation. L'accent a aussi été mis sur la mission de la police de la MINUSCA.

Les intervenants, prenant la parole tour à tour, ont exhorté les conducteurs de moto-taxi à assumer leurs responsabilités en respectant les lois ainsi que le code de la route afin de prévenir les accidents. « Soyez respectueux de la loi et luttez contre l’incivisme sur la route », ont-ils souligné.

Ils ont réaffirmé l'engagement de la MINUSCA à soutenir les initiatives locales pour la consolidation de la paix et ont précisé que cette rencontre s’inscrit dans les préparatifs de la visite de haut niveau qui sera conduite par le Président de la République et la Cheffe de la MINUSCA dans la région.

Pour Elysée Teizoka, secrétaire général de l’Association des taxi-moto du 3e arrondissement de Bossangoa, « ce moment d’échange les a édifiés sur le travail de la MINUSCA. Cette rencontre va contribuer et renforcer davantage la confiance entre la mission et les conducteurs de moto-taxi ».

Les conducteurs, quant à eux, ont exprimé plusieurs souhaits qu’ils voudraient voir la MINUSCA soutenir, notamment la réhabilitation de la route Bossangoa-Bossembele, le lancement du projet de Travaux à Haute Intensité de Main-d’œuvre pour la réhabilitation des routes dans les quartiers, notamment le boulevard De-Gaulle, la création d’un centre de formation pour les jeunes dans le 3e arrondissement, la construction d’un centre de santé, et l’implication des conducteurs de moto-taxi dans les prises de décisions et la gestion de la cité.

« Nous attendons la venue de la mission, qui représente une grande opportunité pour notre communauté et redonnera confiance à la population de l’Ouham, qu’elle n’est pas oubliée, car pour beaucoup, Bossangoa n’est habitée que par des rebelles », ont-ils exprimé avec satisfaction, avant de remercier la MINUSCA, qui, concluent-ils, « a toujours été à nos côtés »